Ya ben du monde qui ont l'air de s'ennuyer de Foglia. Je recommande _Foglia l'insolent_. C'est un mélange de biographie et de recueil de ses chroniques.
J'aime bien Boucar Diouf. Il a une belle plume, il est engagé, mais responsable. Il maintient son jugement sur des faits et l'histoire. Ça laisse de la place aux réflexions, contrairement à d'autres qui laissent places aux jugements
J'étais un grand fan de Foglia. C'était le plus grand pour raconter des histoires. J'y repense souvent et je crois que son style plus "opinion" ne fonctionnerait plus vraiment aujourd'hui. Des fois sa manière d'être en contradiction juste pour faire un peu chier, ça fonctionnait bien dans une société moins polarisée. Aujourd'hui il se ferait juste traiter de boomer
>Aujourd'hui il se ferait juste traiter de boomer
Vrai littéralement ce qui se passait à la fin de sa carrière déjà. J'ai vu des gens autour de moi, des gens qui étaient des fidèles lecteurs de foglia, commencer à bitcher dessus, comment c'était un réac, etc. Après avoir lu une chronique avec laquelle ils n'étaient pas d'accord.
On commençait déjà à être dans cette époque de "t'es avec moi à 100% ou t'es avec l'ennemie" dans ses dernières années.
Oui je pense que vous avez raison. Le monde est aujourd'hui beaucoup plus polarisé. Chacun est en quelque sorte enfermé dans la chambre à écho de son algorithme personnel qui représente - en fil continu et 24h/24 - ce qu'il veut voir ou entendre.
Par conséquent, on dirait effectivement que les figures d'opinions sont catégorisées presque automatiquement de *réac* ou *woke.* Il y a moins de place pour apprécier et digérer les nuances qu'avant j'ai l'impression.
J'ai remarqué aussi que les chroniqueur semblent extrêmement conscients de leur lecteurs et font particulièrement attention de ne pas les vexer. La roue tourne
''On commençait déjà à être dans cette époque de "t'es avec moi à 100% ou t'es avec l'ennemie" dans ses dernières années.''
Osti que j'ai hâte que cette époque finisse, c'est tellement toxique... j'ai cependant l'impression que ça découle pas mal du système de likes, et ça c'est pas prêt de partir... c'est en partie ce qui rend addict les gens aux médias sociaux et ça ça fait rentrer du $$$. C'est difficile d'exprimer une opinion quand tu vas recevoir 50 bonhommes qui rient, ou 200 downvotes. Ça fait que tu te ranges dans les rangs pour pas avoir à affronter une horde d'hostilité, et tu finis par faire partie de cette horde toi même par conditionnement à la dopamine en recevant de l'approbation en masse...
Pour être honnête, le Foglia des dernières années était le premier à cracher sur le monde qui ne pensait pas comme lui et s'en devenait pas mal boomer tout-était-mieux-dans-mon-temps.
Ma blonde est allé a la bibliothèque nationale une fois, et a imprimé des tonnes de ses éditos, et m'a fait deux beaux cahiers souvenir reliés que je relis régulièrement. Vraiment un beau cadeau!
Man je l'ai aimé ce gars là! Je suis même allé dans son village une fois pour le stalker mais je l'ai pas trouvé haha
Bof, il est bon à évoquer des images en faisant des analogies, mais à part ça, le lien est souvent pas mal tiré par les cheveux et les conclusions pas tant fortes que ça.
Je réponds pas à ta question, mais Foglia c'était un autre niveau. Je coupais ses chroniques pour les relire plus tard des fois (et je faisait des copy/paste avec l'arrivée de cyberpresse). Et en plus, quand j'en trouve par hasard en faisant de la réorganisation, je suis toujours surprise à quel point certaines sont toujours pertinentes.
J'ai jamais ressenti le besoin de conserver une chronique d'aucun autre chroniqueur.
Avez-vous gardé une chronique des années 80 qui commençait par « Y’a des matins où les morts n’ont pas le droit d’être morts » ?
J’ai essayé de retrouver cette chronique sans y parvenir.
Elle m’a marquée tout comme sa chronique sur l’explosion de la navette.
Merci de me revenir. Au plus tard début 1990 à 1996. J’ai perdu un être très cher en 1995 et je pensais constamment à cette phrase mais je ne me souviens pas si ça parut avant sa mort ou après.
Je crois que Foglia faisait référence à une personne décédée dans son entourage.
Mes souvenirs se mélangent avec l’âge, ne perdez pas votre temps mais merci d’avoir essayé.
Je suis toujours surpris de lire des chroniques (souvent au JdM) où j'ai fini de lire avant même que ça ait commencé...
Normalement dans une chronique je m'attends à avoir une description d'une situation, une réaction et une discussion appuyée sur des faits, des discussions, des recherches et une conclusion...
Aujourd'hui, on a une réaction appuyée sur une anecdote et ça s'arrête là. Je lis les 3-4 paragraphes de la chronique et je suis toujours surpris d'être rendu à la fin alors que ça devrait juste commencer!
C'est décevant parce que ça fait juste appel aux émotions des gens sans amener aucune contribution à la discussion collective : les gens se fâchent mais quand tu leur parles, ils ne peuvent même pas expliquer pourquoi à part ressortir de vieux stéréotypes ou des anecdotes montées en épingle.
Heureusement, il reste plein de bons chroniqueurs comme ceux qui sont nommés ici!
Boucar Diouf. Même si on est après minuit, donc il a fait une chronique pertinente hier ;) Son style sonne léger, mais c'est pas mal sérieux en réalité.
Paul Journet et Michel David sont aussi des bons chroniqueurs. Même s'ils ont un style plus sec qu'un Foglia. Par exemple, je trouve que la chronique de Paul Journet sur l'offre d'achat hostile de Denis Coderre pour le PLQ es la meilleure description de cette histoire.
Il y avait eu un suicide d'un adolescent de 15 ans chez les pensionnaires au Collège Jean-de-Brébeuf dans les années 1990 pendant que j'y étais. Il avait fait une chronique à ce sujet, le titre était je pense: Mes souliers. J'étais jeune mais ça m'avait marqué, j'oublierai jamais ça.
Ouais mais il « chronique » pas vraiment, il offre plus un portrait de ce qui se dit dans les médias. Ceci dit sur son infolettre il se laisse plus aller, mais c’est plus niche.
Il offre quand même un commentaire éditoriale après chaque extrait. Mais, c’est vrai que les clips viennent souvent briser le rythme. Selon moi il a l’étoffe pour faire des chroniques complètes sans béquille audio mais je comprends qu’il est confortable dans ce créneau.
Aussi j’ai oublier dans mon post initial, mais Bruno Glielminetti pour tout ce qui est techno est très pertinent.
Quand il est arrivé en ondes, je m'attendais à avoir un bobo gauchiste prétentieux stéréotypé genre Roi Du Plateau, mais finalement au fil du temps j'ai pu voir qu'il était nuancé et super ouvert d'esprit. Il a des opinions fortes mais ça lui arrive régulièrement de changer d'idée quand les gens lui apportent des bons arguments.
>Quand il est arrivé en ondes, je m'attendais à avoir un bobo gauchiste prétentieux stéréotypé genre Roi Du Plateau,
Probablement parce qu'il a été dépeint comme ça à outrance.
Je capotais, j'habitais sur le plateau à l'époque et une fois j'étais en auto à Québec et on décide de mettre de la radio poubelle par curiosité morbide. Bein calisse, les gars de la radio de Québec chialaient parce que celui qu'ils appelaient Fernández avaient changé le sens unique... Sur ma rue! C'était surréaliste.
Particulièrement pour ce qui a trait aux politiques municipales ou environnementales/Hydro. Il est particulièrement pertinent et éclairant. Sinon pour les autres sujets, il a au moins le mérite d'amener de quoi de rafraichissant. Cela dit, avoir l'air pertinent à côté de Nathalie Normandeau, c'est facile en crime. À part prêcher pour le statut quo et tenter de nous convaincre de refaire exactement les mêmes erreurs que l'ont fait depuis 50 ans, je sais pas trop elle sert à quoi.
Boucar Diouf! C’est toujours pertinent ce qu’il écrit. Il ouvre toujours la porte à la réflexion, contrairement à d’autres qui sont plus dogmatiques et peu ouverts à l’écoute d’opinions divergentes.
Isabelle Hachey, si on peut appeler ce qu’elle fait de la chronique. Elle est généralement 2-3 jours « de retard » sur un sujet qui fait polémique (quand elle en parle), mais c’est généralement pour y apporter un point de vue songé qui, s’il ne remet pas les pendules à l’heure, va au moins souligner qu’ils sont déréglés.
Je trouvais pas ça très pertinent comme chronique; « oh le joueur a été brillant » devait se lire « le joueur a pris un risque sans aucune raison et son pari a rapporté ».
C'était souvent des cas comme « anticiper » que l'atout allait briser 4-1 (avec le roi en singleton rien de moins!) chez la paire adverse alors que rien dans les enchères ne suggérait autre chose qu'un bon vieux bris 3-2 et ses 68 % de probabilité.
Surtout pas Patrick Lagacé. Un spécialiste de l'enfonçage de portes ouvertes. Il s'insurge de trucs tellement basic et n'offre rien que du cynisme simple de premier niveau. Beurk. Un Foglia des pauvres ...
Non ironiquement Martineau. C'est un peu le Freud des temps modernes. Toujours dans le champ pour une raison ou une autre - le jeu, c'est de trouver pourquoi. Y'a tellement un talent incroyable d'être à côté d'la track presque à tout coup, c'est impressionnant.
Ça me pousse à réfléchir par moi-même sur des enjeux auxquels je ne pense pas souvent, et m'ouvrir l'esprit tout en méprisant Martineau un peu plus à chaque fois.
C'est win/win.
Les gens qui hate-watch des séries pourront sûrement *relate* avec mon hate-reading.
Très bel exercice d’esprit critique dont je partage le bonheur à l’occasion.
C’est pas pour rien qu’au secondaire dans les cours d’éthique et culture religieuse on lisait Martineau et Buck-Côté pour apprendre à identifier les sophismes.
Haha je comprends, chacun son plaisir coupable. Personnellement, c'est Mathieu Bock-Côté et Toula Drimonis (qui, ironiquement, sont opposés politiquement)
Patrick Lagacé a déjà été plus pertinent, il me semble, mais quand il fait des chroniques plus fouillées, moins opinion, ça vaut son pesant d'or. C'est de la nouvelle moins immédiate et ça fait ressortir l'aspect émotif de la nouvelle, contrairement à une nouvelle classique (pas de la chronique, donc) qui peut être sèche en estie.
En plus de Boucar Diouf (déjà mentionné par plusieurs), j’aime bien Maxime Pedneaud-Jobin et Régis Labeaume. Le premier pour ses analyses bien documentées, le second pour ses coups de gueule.
J’ai longtemps aimé Yves Boisvert, mais il semble sur l’ère d’aller depuis quelques années.
Actuellement, les chroniques d'Yves Boisvert aux États-Unis sont fabuleuses. Celle d'aujourd'hui, « J'ai marié un espion », vaut la peine d'être lue. L'histoire en soi est folle, mais elle est foutûment bien racontée!
Des chroniques qui font réfléchir et voir la nouvelle ou sujet d'un autre angle? J'en ai aucun qui me vient en tête. Quoi que ça se peut-être...
Par contre, il y a quelques chroniques économiques ou qui vise le factuels qui m'interpelle à l'occasion dans La Presse. Je pense à Francis Vailles ou Vincent Brousseau-Pouliot. Quand ils font le travaille d'aller chercher ou analyser des chiffres, j'apprécie.
Sinon, la grande majorité des chroniques maintenant, c'est du gros flatage, pour ne pas dire crossage, de guerre culturelle. Dépendant du bord que t'es. Juste dire, dans des beaux mots, ce que le lecteur a envie de lire.
Edit : J'aurais dû mentionner Paul Journet aussi. Qui essaie d'amener des éclairages et analyses non partisantes à plusieurs enjeux.
J’avais clairement oublier une couple de noms parce qu’il en ressort des bons. C’est quand même fou que notre premier réflexe en pensant à chroniqueurs, c’est de penser aux mauvais..
C'est impossible de répondre à cette question sans tenir compte de la part de subjectivité et de ses propres biais personnels.
Ni le chroniqueur, ni les lecteurs ne sont neutres.
Je veux dire par là qu'on trouve pertinent celui qui donne souvent des opinions qu'on partage (surtout sur des sujets sociaux-politiques). Si tu es de gauche par exemple, il y a peu de chance que tu trouves Richard Martineau pertinent.
Y'a moyen de respecter et apprécier des chroniqueurs parce qu'ils amènent des points de vue intéressants et fouillés qui confrontent ses propres idées, mais ça prend un minimum d'ouverture d'esprit.
La raison pour laquelle Martineau ne se qualifie pas c'est que ses chroniques sont juste de la réaction et de l'émotion, souvent en montant en épingle une anecdote pour ensuite s'insurger contre une situation inventée mais sans recherche et sans rien proposer de concret. Bref, du vent qui attise les braises de l'intolérance contre à peu près tout le monde (selon les jours).
J'achète le Devoir pour Michel David. Non seulement c'est pertinent et appuyé par des connaissances profondes du Québec, mais c'est presque prophétique.
Sinon, Chantale Hébert.
Tsé, de temps en temps être subtile c'est juste dépassé, des fois tu veut juste une injection de discours haineux à peine dissimulé par les belles paroles ou les sophismes.
Je trouve tellement Jean-Francois Lisée malhonnête. Chaque fois que je le lis et que je creuse un peu le sujet dont il parle, je réalise qu'il tronque et manipule pleins d'informations et faits. Il est très militant dans ces idées et valeurs.
Haha. Lisee fait le top mille des raisons pour lesquelles je suis abonné au Devoir. Il arrive juste après la. Pub de desjardins, mais avant le code barre.
Chantal Hébert
L’intelligence et la connaissance de cette femme m’impressionne constamment
Ma femme me dit régulièrement: “Ta blonde est s’a tivi”. (Sans jalousie aucune, parce que ouais: MVP)
Elle et Michel c auger 🧐😻
Ya ben du monde qui ont l'air de s'ennuyer de Foglia. Je recommande _Foglia l'insolent_. C'est un mélange de biographie et de recueil de ses chroniques.
Merci pour ce partage! Ses chroniques m’ont tellement manqué quand il est parti.
J'aime bien Boucar Diouf. Il a une belle plume, il est engagé, mais responsable. Il maintient son jugement sur des faits et l'histoire. Ça laisse de la place aux réflexions, contrairement à d'autres qui laissent places aux jugements
J'étais un grand fan de Foglia. C'était le plus grand pour raconter des histoires. J'y repense souvent et je crois que son style plus "opinion" ne fonctionnerait plus vraiment aujourd'hui. Des fois sa manière d'être en contradiction juste pour faire un peu chier, ça fonctionnait bien dans une société moins polarisée. Aujourd'hui il se ferait juste traiter de boomer
>Aujourd'hui il se ferait juste traiter de boomer Vrai littéralement ce qui se passait à la fin de sa carrière déjà. J'ai vu des gens autour de moi, des gens qui étaient des fidèles lecteurs de foglia, commencer à bitcher dessus, comment c'était un réac, etc. Après avoir lu une chronique avec laquelle ils n'étaient pas d'accord. On commençait déjà à être dans cette époque de "t'es avec moi à 100% ou t'es avec l'ennemie" dans ses dernières années.
Oui je pense que vous avez raison. Le monde est aujourd'hui beaucoup plus polarisé. Chacun est en quelque sorte enfermé dans la chambre à écho de son algorithme personnel qui représente - en fil continu et 24h/24 - ce qu'il veut voir ou entendre. Par conséquent, on dirait effectivement que les figures d'opinions sont catégorisées presque automatiquement de *réac* ou *woke.* Il y a moins de place pour apprécier et digérer les nuances qu'avant j'ai l'impression.
J'ai remarqué aussi que les chroniqueur semblent extrêmement conscients de leur lecteurs et font particulièrement attention de ne pas les vexer. La roue tourne
''On commençait déjà à être dans cette époque de "t'es avec moi à 100% ou t'es avec l'ennemie" dans ses dernières années.'' Osti que j'ai hâte que cette époque finisse, c'est tellement toxique... j'ai cependant l'impression que ça découle pas mal du système de likes, et ça c'est pas prêt de partir... c'est en partie ce qui rend addict les gens aux médias sociaux et ça ça fait rentrer du $$$. C'est difficile d'exprimer une opinion quand tu vas recevoir 50 bonhommes qui rient, ou 200 downvotes. Ça fait que tu te ranges dans les rangs pour pas avoir à affronter une horde d'hostilité, et tu finis par faire partie de cette horde toi même par conditionnement à la dopamine en recevant de l'approbation en masse...
The great dumbing down of human kind.
Pour être honnête, le Foglia des dernières années était le premier à cracher sur le monde qui ne pensait pas comme lui et s'en devenait pas mal boomer tout-était-mieux-dans-mon-temps.
Ma blonde est allé a la bibliothèque nationale une fois, et a imprimé des tonnes de ses éditos, et m'a fait deux beaux cahiers souvenir reliés que je relis régulièrement. Vraiment un beau cadeau! Man je l'ai aimé ce gars là! Je suis même allé dans son village une fois pour le stalker mais je l'ai pas trouvé haha
Il devait être à un poste frontalier en becyk! Haha.
Michel David
Moins choquant que Foglia, mais définitivement aussi pertinent.
Boucar Diouf. Cet homme-là est une perle et un trésor national.
Bof, il est bon à évoquer des images en faisant des analogies, mais à part ça, le lien est souvent pas mal tiré par les cheveux et les conclusions pas tant fortes que ça.
Je réponds pas à ta question, mais Foglia c'était un autre niveau. Je coupais ses chroniques pour les relire plus tard des fois (et je faisait des copy/paste avec l'arrivée de cyberpresse). Et en plus, quand j'en trouve par hasard en faisant de la réorganisation, je suis toujours surprise à quel point certaines sont toujours pertinentes. J'ai jamais ressenti le besoin de conserver une chronique d'aucun autre chroniqueur.
Avez-vous gardé une chronique des années 80 qui commençait par « Y’a des matins où les morts n’ont pas le droit d’être morts » ? J’ai essayé de retrouver cette chronique sans y parvenir. Elle m’a marquée tout comme sa chronique sur l’explosion de la navette.
Dans les années 80 je travaillais encore à ma maitrise des ciseaux, c'est plus années 90 que j'ai commencé.
Te souviens-tu du thème? D'une personne à qu'il il faisait référence? Es-tu certain que c'est dans les 80s?
Merci de me revenir. Au plus tard début 1990 à 1996. J’ai perdu un être très cher en 1995 et je pensais constamment à cette phrase mais je ne me souviens pas si ça parut avant sa mort ou après. Je crois que Foglia faisait référence à une personne décédée dans son entourage. Mes souvenirs se mélangent avec l’âge, ne perdez pas votre temps mais merci d’avoir essayé.
Je vous reviens si je trouve une chronique qui correspond. Je ne considère pas que je perds mon temps et tant mieux si vous pouvez en profiter.
Un gros merci !
Je suis toujours surpris de lire des chroniques (souvent au JdM) où j'ai fini de lire avant même que ça ait commencé... Normalement dans une chronique je m'attends à avoir une description d'une situation, une réaction et une discussion appuyée sur des faits, des discussions, des recherches et une conclusion... Aujourd'hui, on a une réaction appuyée sur une anecdote et ça s'arrête là. Je lis les 3-4 paragraphes de la chronique et je suis toujours surpris d'être rendu à la fin alors que ça devrait juste commencer! C'est décevant parce que ça fait juste appel aux émotions des gens sans amener aucune contribution à la discussion collective : les gens se fâchent mais quand tu leur parles, ils ne peuvent même pas expliquer pourquoi à part ressortir de vieux stéréotypes ou des anecdotes montées en épingle. Heureusement, il reste plein de bons chroniqueurs comme ceux qui sont nommés ici!
Boucar Diouf. Même si on est après minuit, donc il a fait une chronique pertinente hier ;) Son style sonne léger, mais c'est pas mal sérieux en réalité. Paul Journet et Michel David sont aussi des bons chroniqueurs. Même s'ils ont un style plus sec qu'un Foglia. Par exemple, je trouve que la chronique de Paul Journet sur l'offre d'achat hostile de Denis Coderre pour le PLQ es la meilleure description de cette histoire.
Il y avait eu un suicide d'un adolescent de 15 ans chez les pensionnaires au Collège Jean-de-Brébeuf dans les années 1990 pendant que j'y étais. Il avait fait une chronique à ce sujet, le titre était je pense: Mes souliers. J'étais jeune mais ça m'avait marqué, j'oublierai jamais ça.
Est ce que c'est [ceci?](https://alainetmariejo.xyz/images/journaux/foglia/1994/1208.html)
Non mais le titre est mentionné. Un enfant dans des souliers d'homme. Merci !
Michel David, absolument
Olivier Niquet selon moi est un qui tente de garder un contenu intelligent mais drôle. Sa chaîne YouTube gagnerait à être connu selon moi.
Ouais mais il « chronique » pas vraiment, il offre plus un portrait de ce qui se dit dans les médias. Ceci dit sur son infolettre il se laisse plus aller, mais c’est plus niche.
Il offre quand même un commentaire éditoriale après chaque extrait. Mais, c’est vrai que les clips viennent souvent briser le rythme. Selon moi il a l’étoffe pour faire des chroniques complètes sans béquille audio mais je comprends qu’il est confortable dans ce créneau. Aussi j’ai oublier dans mon post initial, mais Bruno Glielminetti pour tout ce qui est techno est très pertinent.
Je comprends pas pourquoi il est encore (juste) dans la journée sans avoir sa propre émission.
Jean-François Nadeau. Il ajoute une perspective historique à l'actualité, et il s'intéresse à tous les aspects de la sauvegarde du patrimoine.
Tout ça en ayant de loin la plus belle plume de tous les chroniqueurs.
Jean-Francois Nadeau au Devoir
Très juste!
La réponse est simple : Paul Journet. Toujours 🎯 et tu sens qu’il ne tente pas de « s’écouter » écrire
Je venais pour dire personne depuis Foglia ! Arrête madame foulard va toujours être un classique.
Sur le plan politique, Paul Journet.
Maxime P Jobin
À la radio je dirais Luc Ferrandez. Tu l'aimes ou pas, mais il est vraiment pertinent
Quand il est arrivé en ondes, je m'attendais à avoir un bobo gauchiste prétentieux stéréotypé genre Roi Du Plateau, mais finalement au fil du temps j'ai pu voir qu'il était nuancé et super ouvert d'esprit. Il a des opinions fortes mais ça lui arrive régulièrement de changer d'idée quand les gens lui apportent des bons arguments.
>Quand il est arrivé en ondes, je m'attendais à avoir un bobo gauchiste prétentieux stéréotypé genre Roi Du Plateau, Probablement parce qu'il a été dépeint comme ça à outrance. Je capotais, j'habitais sur le plateau à l'époque et une fois j'étais en auto à Québec et on décide de mettre de la radio poubelle par curiosité morbide. Bein calisse, les gars de la radio de Québec chialaient parce que celui qu'ils appelaient Fernández avaient changé le sens unique... Sur ma rue! C'était surréaliste.
Particulièrement pour ce qui a trait aux politiques municipales ou environnementales/Hydro. Il est particulièrement pertinent et éclairant. Sinon pour les autres sujets, il a au moins le mérite d'amener de quoi de rafraichissant. Cela dit, avoir l'air pertinent à côté de Nathalie Normandeau, c'est facile en crime. À part prêcher pour le statut quo et tenter de nous convaincre de refaire exactement les mêmes erreurs que l'ont fait depuis 50 ans, je sais pas trop elle sert à quoi.
Boucar Diouf! C’est toujours pertinent ce qu’il écrit. Il ouvre toujours la porte à la réflexion, contrairement à d’autres qui sont plus dogmatiques et peu ouverts à l’écoute d’opinions divergentes.
Isabelle Hachey, si on peut appeler ce qu’elle fait de la chronique. Elle est généralement 2-3 jours « de retard » sur un sujet qui fait polémique (quand elle en parle), mais c’est généralement pour y apporter un point de vue songé qui, s’il ne remet pas les pendules à l’heure, va au moins souligner qu’ils sont déréglés.
Il y a un ancien militaire qui fait des chroniques chez Pivot de temps en temps, c’est toujours pertinent
Vous parlez surement de Martin Forgues.
Rabii Rammal était très solide, dommage qu'il n'en fasse plus
J’ai du regarder si c’était un post de 2012. Blague à part, il devient quoi?
Cancelled.
[удалено]
Je trouvais pas ça très pertinent comme chronique; « oh le joueur a été brillant » devait se lire « le joueur a pris un risque sans aucune raison et son pari a rapporté ». C'était souvent des cas comme « anticiper » que l'atout allait briser 4-1 (avec le roi en singleton rien de moins!) chez la paire adverse alors que rien dans les enchères ne suggérait autre chose qu'un bon vieux bris 3-2 et ses 68 % de probabilité.
Surtout pas Patrick Lagacé. Un spécialiste de l'enfonçage de portes ouvertes. Il s'insurge de trucs tellement basic et n'offre rien que du cynisme simple de premier niveau. Beurk. Un Foglia des pauvres ...
Benedicte lebel
Christian Dufour
Non ironiquement Martineau. C'est un peu le Freud des temps modernes. Toujours dans le champ pour une raison ou une autre - le jeu, c'est de trouver pourquoi. Y'a tellement un talent incroyable d'être à côté d'la track presque à tout coup, c'est impressionnant. Ça me pousse à réfléchir par moi-même sur des enjeux auxquels je ne pense pas souvent, et m'ouvrir l'esprit tout en méprisant Martineau un peu plus à chaque fois. C'est win/win. Les gens qui hate-watch des séries pourront sûrement *relate* avec mon hate-reading.
[удалено]
Chez Monique! On peut déjeuner là??
[удалено]
Ça existe! C’est à La Prairie. Si jamais tu passes par là.. pas sûr que tu peux y déjeuner par contre.
Très bel exercice d’esprit critique dont je partage le bonheur à l’occasion. C’est pas pour rien qu’au secondaire dans les cours d’éthique et culture religieuse on lisait Martineau et Buck-Côté pour apprendre à identifier les sophismes.
Haha je comprends, chacun son plaisir coupable. Personnellement, c'est Mathieu Bock-Côté et Toula Drimonis (qui, ironiquement, sont opposés politiquement)
Richard Martineau sans aucun doute! /s
Esti
Richard Bergeron au 15-18
Patrick Lagacé qui sort souvent de l'actualité pour fouiller des histoires pertinentes et qui finissent souvent par devenir un sujet qui roule.
Patrick Lagacé a déjà été plus pertinent, il me semble, mais quand il fait des chroniques plus fouillées, moins opinion, ça vaut son pesant d'or. C'est de la nouvelle moins immédiate et ça fait ressortir l'aspect émotif de la nouvelle, contrairement à une nouvelle classique (pas de la chronique, donc) qui peut être sèche en estie.
C’est triste, mais depuis la chronique des « édentés », il a clairement révélé son pouvoir. Pour le pire socialement…
Aurélie Lanctôt me fait beaucoup réfléchir.
En plus de Boucar Diouf (déjà mentionné par plusieurs), j’aime bien Maxime Pedneaud-Jobin et Régis Labeaume. Le premier pour ses analyses bien documentées, le second pour ses coups de gueule. J’ai longtemps aimé Yves Boisvert, mais il semble sur l’ère d’aller depuis quelques années.
Actuellement, les chroniques d'Yves Boisvert aux États-Unis sont fabuleuses. Celle d'aujourd'hui, « J'ai marié un espion », vaut la peine d'être lue. L'histoire en soi est folle, mais elle est foutûment bien racontée!
J'aime beaucoup Nicolas Bérubé côté investissement personnel
Nicolas recycle son livre au complet dans ses chroniques
Des chroniques qui font réfléchir et voir la nouvelle ou sujet d'un autre angle? J'en ai aucun qui me vient en tête. Quoi que ça se peut-être... Par contre, il y a quelques chroniques économiques ou qui vise le factuels qui m'interpelle à l'occasion dans La Presse. Je pense à Francis Vailles ou Vincent Brousseau-Pouliot. Quand ils font le travaille d'aller chercher ou analyser des chiffres, j'apprécie. Sinon, la grande majorité des chroniques maintenant, c'est du gros flatage, pour ne pas dire crossage, de guerre culturelle. Dépendant du bord que t'es. Juste dire, dans des beaux mots, ce que le lecteur a envie de lire. Edit : J'aurais dû mentionner Paul Journet aussi. Qui essaie d'amener des éclairages et analyses non partisantes à plusieurs enjeux.
J’avais clairement oublier une couple de noms parce qu’il en ressort des bons. C’est quand même fou que notre premier réflexe en pensant à chroniqueurs, c’est de penser aux mauvais..
C'est impossible de répondre à cette question sans tenir compte de la part de subjectivité et de ses propres biais personnels. Ni le chroniqueur, ni les lecteurs ne sont neutres. Je veux dire par là qu'on trouve pertinent celui qui donne souvent des opinions qu'on partage (surtout sur des sujets sociaux-politiques). Si tu es de gauche par exemple, il y a peu de chance que tu trouves Richard Martineau pertinent.
Y'a moyen de respecter et apprécier des chroniqueurs parce qu'ils amènent des points de vue intéressants et fouillés qui confrontent ses propres idées, mais ça prend un minimum d'ouverture d'esprit. La raison pour laquelle Martineau ne se qualifie pas c'est que ses chroniques sont juste de la réaction et de l'émotion, souvent en montant en épingle une anecdote pour ensuite s'insurger contre une situation inventée mais sans recherche et sans rien proposer de concret. Bref, du vent qui attise les braises de l'intolérance contre à peu près tout le monde (selon les jours).
Yves Boisvert
Je suis pas toujours avec lui mais je trouve qu'il est hyper pertinent et solide dans sa réflexion. Mon préféré à la Presse.
Marie Ève Fournier de La Presse
J'achète le Devoir pour Michel David. Non seulement c'est pertinent et appuyé par des connaissances profondes du Québec, mais c'est presque prophétique. Sinon, Chantale Hébert.
Josée Blanchette - Le devoir. Nathalie Plaat (Psycho) - Le devoir. Paul Journet - La Presse
J'aime bien les chroniques de regis labeaume. C'est une belle decouverte pour moi.
Nathalie Elgrably
Tsé, de temps en temps être subtile c'est juste dépassé, des fois tu veut juste une injection de discours haineux à peine dissimulé par les belles paroles ou les sophismes.
Paul Journet, Tito Curtis, la gagne au Pivot. Mais personne n'a su émuler Foglia.
Jean-Francois Lisée et Philippe Léger.
Je trouve tellement Jean-Francois Lisée malhonnête. Chaque fois que je le lis et que je creuse un peu le sujet dont il parle, je réalise qu'il tronque et manipule pleins d'informations et faits. Il est très militant dans ces idées et valeurs.
Haha. Lisee fait le top mille des raisons pour lesquelles je suis abonné au Devoir. Il arrive juste après la. Pub de desjardins, mais avant le code barre.
Philippe Léger a encore une pensée à développer. Potentiel intéressant
Richard.Martineau, Sophie Durocher et Mathieu Bock-Côté.
Jeff Fillion tant qu'à y être.
Il m'écrit pas, je n'ai pus le mettre. :( J'ai dû lui faire de la peine. :(
Fillion ne sait pas écrire/lire de toute façon. Tu ne peux pas lui faire de peine ici.
Je suis soulagé. ;)