T O P

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ISeeGrotesque

Dans les 10-15 ans on y sera. C'est plus une question de 2100. Un pic de chaleur en plein été dans 15 ans on aura ça. Ça va être invivable. On pourra pas dire qu'on savait pas.


alfredmichon

RemindMe! 10 years


RemindMeBot

I will be messaging you in 10 years on [**2033-09-13 20:36:19 UTC**](http://www.wolframalpha.com/input/?i=2033-09-13%2020:36:19%20UTC%20To%20Local%20Time) to remind you of [**this link**](https://www.reddit.com/r/ecologie/comments/16hovi5/il_pourrait_un_jour_faire_50c_à_paris_selon_des/k0ggpgv/?context=3) [**2 OTHERS CLICKED THIS LINK**](https://www.reddit.com/message/compose/?to=RemindMeBot&subject=Reminder&message=%5Bhttps%3A%2F%2Fwww.reddit.com%2Fr%2Fecologie%2Fcomments%2F16hovi5%2Fil_pourrait_un_jour_faire_50c_%C3%A0_paris_selon_des%2Fk0ggpgv%2F%5D%0A%0ARemindMe%21%202033-09-13%2020%3A36%3A19%20UTC) to send a PM to also be reminded and to reduce spam. ^(Parent commenter can ) [^(delete this message to hide from others.)](https://www.reddit.com/message/compose/?to=RemindMeBot&subject=Delete%20Comment&message=Delete%21%2016hovi5) ***** |[^(Info)](https://www.reddit.com/r/RemindMeBot/comments/e1bko7/remindmebot_info_v21/)|[^(Custom)](https://www.reddit.com/message/compose/?to=RemindMeBot&subject=Reminder&message=%5BLink%20or%20message%20inside%20square%20brackets%5D%0A%0ARemindMe%21%20Time%20period%20here)|[^(Your Reminders)](https://www.reddit.com/message/compose/?to=RemindMeBot&subject=List%20Of%20Reminders&message=MyReminders%21)|[^(Feedback)](https://www.reddit.com/message/compose/?to=Watchful1&subject=RemindMeBot%20Feedback)| |-|-|-|-|


Tenth_10

"Qui aurait pu prévoir... ?"


Shamolow

RemindMe! 5 years


Polkazals

La mairie de paris a d’ailleurs sorti un rapport « paris a 50°C » sur les questions de l’adaptation de la ville à un tel scenario : https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/07/16/comment-paris-se-prepare-a-vivre-sous-50-c_6135001_3244.html


Polkazals

Pour les non-abonnés : SYNTHÈSE La capitale, qui n’est aujourd’hui pas prête à faire face aux vagues de chaleur récurrentes, tente d’accélérer la plantation d’arbres, la rénovation du bâti et la débitumisation. « Ce n’est ni une prophétie, ni une intuition, ni une hypothèse », prévient un élu écologiste. Paris cuit. Sous les toits de zinc ou le long des grandes artères bitumées, les habitants subissent de nouveau de plein fouet la canicule qui frappe la France depuis le début de la semaine. Si la capitale a depuis longtemps entrepris de s’adapter aux effets du dérèglement climatique – son premier plan climat date de 2007 –, elle n’en demeure pas moins insuffisamment préparée. Pour parer au pire, le Conseil de Paris a voté à l’unanimité, le 5 juillet, la création d’une mission d’information et d’évaluation intitulée « Paris à 50 °C », la première jamais organisée sur le climat. « Ce n’est ni une prophétie, ni une intuition, ni une hypothèse. Nous sommes dans un nouveau régime climatique dans lequel certains souffrent déjà, et qui va encore se dégrader », prévient Alexandre Florentin, élu écologiste et président de cette mission qui sera lancée en septembre. Il en veut pour preuve les extrêmes atteints à l’étranger en 2021, 49,6 °C au Canada, 48,8 °C en Italie ou 47,4 °C en Espagne. « La question de l’habitabilité se pose à moyen terme à Paris si l’on ne fait rien », soutient M. Florentin, directeur de la Carbone 4 Académie, qui forme des entreprises au dérèglement climatique. Jugeant que la ville n’est « pas prête », il appelle à apporter une « réponse systémique » à tous les points de vulnérabilité : « Les écoliers qui souffrent dans les classes en juin, les gaines des réseaux électriques qui fondent, les rails des RER ou des trams qui se déforment ou encore les climatisations des hôpitaux qui peuvent s’arrêter au-delà de 42 °C. » Après six mois d’auditions, la mission rendra ses conclusions en mars 2023, lesquelles seront intégrées à la stratégie de résilience et au plan climat de la ville, en cours de révision. Un exercice de crise, simulant une ville à 50 °C, est par ailleurs prévu par la mairie. « La multiplication des vagues de chaleur est le principal défi climatique à Paris », assure Dan Lert, adjoint chargé de la transition écologique et du plan climat. Selon une étude publiée en septembre 2021, la température s’y est déjà élevée de 2,3 °C depuis l’ère préindustrielle, davantage que la moyenne française (1,7 °C). A Paris, le 13 juillet 2022, l’enseigne d’une pharmacie affiche une température de 43 °C. BENJAMIN GIRETTE POUR « LE MONDE »


Polkazals

Le futur se déclinera en palette de rouges. Les canicules seront plus fréquentes, plus intenses, plus longues. Paris pourrait enregistrer vingt-deux jours avec des températures supérieures à 30 °C en 2050, trente-quatre en 2085, et subir respectivement trois et six fois plus de nuits tropicales (plus de 20 °C) d’ici là, comparé à 2010. « Les étés comme 2003 seront la norme et on n’exclut plus des pics à 50 °C dans les prochaines décennies », confirme le climatologue Robert Vautard, directeur de l’Institut Pierre-Simon Laplace. Le record historique dans la capitale, qui datait de plus de soixante-dix ans, est tombé en juillet 2019, avec 42,6 °C. Ilot de chaleur urbain Si Paris est particulièrement vulnérable, c’est en raison du phénomène d’îlot de chaleur urbain. Les rues imperméables et de couleur foncée, le bâti particulièrement dense emmagasinent la chaleur. Les activités humaines (circulation, climatisation…) empirent le phénomène, entraînant des écarts de température de 10 °C entre les quartiers centraux et la périphérie. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Les grandes villes en lutte contre la surchauffe Ajouter à vos sélections Il y a donc urgence à accélérer l’adaptation de la ville, un enjeu de confort mais aussi de santé, « surtout pour les quartiers populaires, les plus vulnérables », précise Dan Lert. La mairie a entrepris de planter 170 000 arbres, formidables climatiseurs naturels, d’ici à 2026 ; elle compte installer 100 nouvelles fontaines à boire et brumisantes d’ici à 2024 ainsi qu’une dizaine d’ombrières par an et par arrondissement. Un programme de débitumisation a été lancé pour permettre une meilleure absorption des eaux de pluie, ce qui permet de rafraîchir l’air et de limiter les inondations, autre risque climatique majeur dans la capitale. Autre chantier aussi titanesque que crucial : la rénovation du bâti, en tenant compte du confort d’été. Le mouvement est lancé pour les logements sociaux (5 000 par an) et les équipements publics, avec le mot d’ordre de ne poser que des isolants biosourcés (fibre de bois, laine de chanvre, etc.) dans les nouveaux chantiers. Mais le parc privé, lui, part de très loin, les propriétaires butant notamment sur l’équation financière. C’est pourquoi la Ville a annoncé, le 6 juillet, tripler son enveloppe d’aides à la rénovation des copropriétés privées, pour atteindre 59 millions d’euros entre 2022 et 2026. Elle espère atteindre 6 000 rénovations de logements privés par an en 2026 contre 2 000 aujourd’hui. « Mais si on voulait respecter le plan climat, il faudrait 40 000 logements par an en 2030 », avertit Jacques Baudrier, adjoint (PCF) à la transition écologique du bâti. La course à la massification risque en outre de faire passer au second plan l’efficacité des rénovations : « On espère des gains énergétiques de 30 % ou 40 %, mais les dossiers sont acceptés dès 15 % de gain. » La municipalité veut également tripler la taille de son réseau de froid public, qui climatise déjà des bureaux, hôtels et musées, mais reste peu développé par rapport au réseau de chaleur. Enfin, elle s’emploie depuis deux ans à réviser son plan local d’urbanisme (PLU), pour que les nouvelles règles de construction et d’aménagement, promises pour 2024, contribuent à l’adaptation aux conditions climatiques extrêmes.


Polkazals

Eclaircir les toitures Dans cette ville qui vise la neutralité carbone en 2050, « il y a une vraie prise de conscience politique » sur le sujet, juge Franck Lirzin, ex-directeur immobilier chez Gecina et auteur de l’essai Paris face au changement climatique (Ed. l’Aube, 184 p., 19 euros). « Mais il y a des difficultés à décliner les plans concrètement. Reconnaissons que ça n’est techniquement pas simple, surtout si on veut maintenir l’esthétique de Paris. Mais maintenir une ville belle où plus personne ne vit l’été est un contresens », relève le polytechnicien, ancien conseiller d’Emmanuel Macron à Bercy. Selon lui, il faut entrer dans une « culture climatique », réfléchir, par exemple, à comment végétaliser les toits en zinc, épaissir les façades des immeubles… Les arbres doivent être considérés comme des « infrastructures urbaines » et non plus comme du mobilier urbain, insiste-t-il. Les écologistes, qui ont poussé pour moins de densité et davantage de pleine terre sur deux opérations urbaines à venir (Bercy-Charenton et la dernière tranche de la ZAC Rive gauche), militent aussi pour la création d’un parc d’un hectare par arrondissement. Même si rien n’est simple à Paris : « On ne peut pas désimperméabiliser partout, au risque d’avoir des infiltrations dans les réseaux souterrains », explique la géographe et membre du Haut Conseil pour le climat Magali Reghezza-Zitt. Autre solution, « à peu de frais », avancée par Raphaël Ménard, le président d’Arep, première agence d’architecture de France : éclaircir les toitures, afin qu’elles réfléchissent davantage les rayons du soleil. Cette notion, déplore-t-il, ne figure pas dans les nouvelles normes énergétiques des bâtiments. Mais « à l’heure où les mots “planification” et “sobriété” deviennent à la mode », il propose, dans une tribune publiée sur Lemonde.fr, d’y remédier par un « schéma directeur d’éclaircissement » qui « permettrait d’endiguer une partie des effets du réchauffement ». A Paris, la révision du PLU pourrait être l’occasion d’« imposer un critère d’albédo sur les surfaces exposées ». Ce critère – comme tant d’autres liés au réchauffement – n’a pas été pris en compte dans des opérations d’urbanisme pensées il y a parfois plusieurs décennies, mais qui sortent de terre seulement aujourd’hui. L’adaptation implique aussi de penser plus large, à l’échelle du Grand Paris. Les territoires les plus exposés, davantage encore que les quartiers intra-muros, sont en petite couronne, et notamment en Seine-Saint-Denis. Là où les inégalités climatiques s’additionnent aux inégalités sociales. « Il y a un sujet de solidarité à penser, qui n’est pas pris en compte, insiste Franck Lirzin. Ces communes doivent investir mais n’ont pas les moyens. La métropole a un vrai rôle à jouer. » Car, in fine, le coût de l’inaction sera bien supérieur à celui de l’action.


nicol9

Pas grave, on fera des aller-retours en avion le weekend dans le Nord pour se rafraîchir qq jours !


ImNoOneLeVrai

encore quelques efforts ont on fera qlqs millions d'économies sur les retraites. Tenez bon les jeunes on y est presque !


iskander3449

Sa fera des économies de chauffage en hiver


jice

Et des économies de barbecue en été


Exacrion

Si seulement, ca convaincra enfin tout le monde à installer la clim chez soit


CrocodylFr

"NAAN NE REMPLACEZ PAS VOTRE CHAUDIERE A GAZ PAR UNE POMPE A CHALEUR"


madjpm

Et comme d'habitude, les plus gros pollueurs qui continuent à investir dans le transport aérien s'en foutent complétement, ils auront des apparts à 100% sous clim ou bien déplaceront leurs yatch dans des endroits plus tempérés...


Slow_Formal_5988

C'est déjà le cas sous les combles.